Les calculs du mathématicien français Urbain Le Verrier ont permis la première observation de cette planète au télescope. C'était il y a 170 ans, jour pour jour. Le 23 septembre 1846, l'astronome allemand Johann Gottfried Galle, armé de son télescope, découvre enfin la huitième et dernière planète du système solaire : Neptune. Et ce grâce aux calculs du mathématicien français Urbain Le Verrier. Les scientifiques la cherchaient depuis des décennies, relate l'INA, à l'occasion de cet anniversaire, vendredi 23 septembre. Les premiers travaux remontent à 1781. On vient alors de découvrir Uranus. Problème : son orbite ne respecte pas le modèle théorique. Elle est attirée tantôt par le Soleil, tantôt par les grosses planètes voisines, Saturne et Jupiter en particulier, mais aussi par un autre astre invisible, dont les chercheurs imaginent l'existence. La première planète découverte par les maths En 1845, Urbain Le Verrier publie un mémoire sur le sujet en 1845. Un an plus tard, en 1846 donc, il est certain d'avoir identifié, grâce à ses calculs, l'emplacement de cette nouvelle planète. Mais il ne dispose pas d'un télescope assez puissant et ses cartes célestes ne sont pas assez précises pour l'apercevoir. Il demande donc de l'aide à des astronomes étrangers. Dans la nuit du 23 septembre 1846, l'astronome allemand Johann Gottfried Galle observe la portion de ciel indiquée par le Français. Il découvre un point jusque-là non répertorié. Après deux nouvelles nuits d'observation, il en est certain : il vient de trouver Neptune. Celle-ci devient donc la première planète découverte grâce à un calcul mathématique et dont l'existence fut confirmée ensuite par l'observation au télescope. http://www.franceinfo.fr